Le premier Paris Dakar A 20

12 décembre 2017

Le premier Paris Dakar A 20

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Le premier Paris Dakar part fin 1978 de Paris, un pari fou ! Après les Abdidjan Nice et le "délaissement" de l’Afrique par Jean-Claude Bertrand, Thierry Sabine lance le 24 décembre 1978 la première édition de ce qui deviendra le plus grand rallye-raid, le rallye Paris-Dakar. Sponsorisé par Oasis, la boisson aux fruits, et quelques autres sponsors, elle verra les "pionniers" se lancer vers ce terrain peu connu qu’était l’Afrique et pourtant si attirant...L’aventure était en marche....10000 km en Afrique et 6 pays traversés !!!

Extrait de "

L'histoire du premier Rallye Paris - Dakar - 1979

""3ème étape

Tamanrasset - Agadez, NIGER (870 KM)
Tamanrasset à In Guezzam (373 km de spéciale)
Assamakka à Arlit (230 km de spéciale)
Arlit à Agadez (231 km de spéciale)

Cette étape a été marquée par une débâcle au cours de la spéciale entre Assamakka et Arlit.

Selon Rayer, les choses allaient mal dans les 2 premiers kilomètres de la spéciale à Arlit. Thierry Sabine, en regardant avec des jumelles, a réalisé que tout le monde avait pris le mauvais embranchement de la route.
Martin-Rabaud estime que le problème a probablement commencé lorsque les journalistes, qui avaient précédés les coureurs, ont pris la mauvaise route. Après cela, le premier groupe de coureurs a tout simplement suivi le mauvais chemin.
Lorsque Thierry Sabine a réalisé ce qui se passait, il avait à décider si il laissait le premier Dakar dérailler dans le désert à Assamakka, ou si il envoyait quelqu'un pour bloquer la route et de rediriger le reste des concurrents dans la bonne direction. Il a choisi évidemment la seconde.

Pendant ce temps dans le désert.
Rudy Potisek était un excellent pilote et avait beaucoup d'expérience en terrain diffcile. Christian Rayer roulait derrière et se souvient en train de pester contre les équipes de tournage qui étaient souvent couchée presque au milieu de la piste sans signalisation. Au fil des heures, Rayer espérait revenir sur Polisek. Ce qui, aurait voulu dire qu'il faisait de bons chronos. Après un moment, Rayer commençât à se préoccuper de son niveau d'essence. Nulle part, il n'avait vu le dépôt de carburant. A un moment, il repéra un nuage de poussière provenant d'une autre moto. C'était Polisek, il l'avait rattrapé ! Mais, Polisek était en sens inverse et revenait vers lui !
Après s'être retrouvé, il ne fallut pas longtemps pour qu'ils soient rejoint par Jean-Claude Olivier ainsi que d'autres coureurs. A 8 ou 9 pilotes, ils réalisèrent qu'ils avait été trop loin vers le sud-ouest. Ils restèrent groupés et arrivèrent à un campement armé. A leur grande surprise, il tombèrent sur un groupe de golfeurs japonais. Malgré l'insistance de Jean-Claude Olivier, les japonais refusèrent toute aide en carburant aux concurrents. J C Olivier se mit en colère et dans son meilleur anglais possible, expliqua aux japonais qu'il représentait un firme du "soleil levant" dans une grande course internationale et que l'honneur du pays serait entaché si il n'obtenait pas de l'aide de leur part. Pendant quelques instants, ce fût le silence. Puis, les japonais se mirent à ravitailler tout le groupe et même de fournir un guide chamelier aux pilotes. Voilà comment le groupe rallia Arlit en convoi mais avec 5 heures de retard. Cette arrivée tardive leur valu une pénalité de 7 heures puisque les reste des concurrents étaient arrivés dans les temps. Malgré de nombreuses réclamations, Thierry Sabine ne plia pas. Ce fait de course bouleversa évidemment le classement. C'est ainsi qu'une partie des meilleurs pilotes de ce premier Dakar 1979 perdirent l'épreuve dans le désert du Niger.""