Chez le dentiste à Niamey A 9

De part ma naissance durant la guerre de 39/45,j'ai toujours eu des mauvaises dents.

Mais en Arlit ,il n'y avait qu'un petit hôpital, deux généralistes et une pharmacie restreinte.J'eu donc besoin de voir un dentiste et la seule solution était de partir à Niamey pour quelques jours.

Me voila à bord d'un petit Cessna 172 à quatre places,et à 14 h décollage. A bord c'est du sommaire,mais on se sent à l'aise,car la vue est magnifique,à une vitesse de 180 km/h,rien ne nous échappe. Par contre après avoir survolé Agadez,les turbulences dues aux colonnes d'air chaud,ont commencées à se faire sentir. Alors là,"accroche toi Jeannot",car,quand on fait une chute de 100 ou 200 m, t'a l'estomac dans les amygdales. Elles cesses après deux ou trois fois. Le pilote,que tout le monde connait en Arlit,est un maître du manche à "balai"et nous attérissons à Niamey sans problème et en douceur.

Une heure après,je prends mes quartiers à la villa "Blanvillain"qui est autre que le nom du directeur. Un petit Pastaga sur la terrasse, peut être deux, autant profiter de ces vacances "dentesques"

Soudain sans savoir comment, un caméléon se retrouva sur la table. Cet animal étonnamment lent prenait son temps pour traverser. Je rapprochais mon verre pour le voir virer au jaune,mais rien ne l'a fait changer de couleur. Cela aurait été amusant.

Trois jours plus tard, je remontais dans le Cessna et via Arlit. Demain je vous parlerais de ma journée de pêche sur le Fleuve Niger.