Anecdotes de chantier A4

Quelques anecdotes qui m'ont le plus marqué,des travaux effectues dans l'usine ou en carrière.

C'est surtout quand après avoir quitté le bureau d'études suite à un désaccord avec l'ingénieur dont je tairais le nom, j'avais pris le service de "l'artisanat",et j'en fût très heureux.

-Le plus difficile fût de pénétrer dans le four de séchage du Yellow cake,pour comptabiliser les briques réfractaires cassées,afin que l'on puisse les changer le plus rapidement avant la reprise.Dans une atmosphère de 50 ° et de plus imprégnée de l'odeur de souffre car c'est ce qui donne la si jolie couleur au Yellow cake ,je fit en sorte d'y rester le moins possible,et l'estimation des briques défectueuses fut faite à la "louche"Je me souviens ne pas avoir eu envie de fumer pendant un certain temps.Et je fit en sorte que mes maçons se remplacent toutes les 20 minutes pour leur éviter d'être malades.

-La plus amusante,fût quand on m'a chargé de dresser une ligne de poteaux en bois pour installer une ligne électrique qui devait alimenter une installation pour Satom devant effectuer des Forages .Pour pouvoir réaliser la verticalité des poteaux,je n'avait qu'un fil à plomb pour cela.Je montrais donc au chef d'équipe comment s'en servir .

<Tu te place à une centaine de mètres,tu tient ton fil à plomb à bout de bras et tu vérifie sa position par rapport a la ficelle et tu donne les ordres pour y parvenir.Tu effectue la même opération à 90°pour finaliser,caler avec des blocs de béton et ensuite on coulera le béton pour terminer le socle.> N'ayant pas que ça à faire,je quitte le chantier .Une ou deux heures après, j'y retourne, et stupeur : les poteaux en place étaient bien droit mais que dans un seul sens.Il avait oublié le contrôle à 90°.

-Et mon peintre (Djibrill) ,sur un chantier n'a jamais trouvé le pot de peinture à carreau.

-La plus mauvaise c'est un bouchon au niveau d'un regard d'évacuation des eaux usées qui était bouché.Le "tringlage intensif ne servit à rien car des morceaux de briques avaient obstrués la tuyauterie ,Oumah ,mon costaud à tout faire, me compris d'un seul regard. Il pris sa respiration s'immergea dans ces eaux pourries,et remonta avec deux morceaux de brique.Le regard se vida d'un coup .J'envoyais Oumah prendre une douche et lui donnais deux jours de congés supplémentaires.

Ces trois années furent pour moi enrichissantes car les hommes qui travaillaient avec moi furent fidèles et reconnaissants.Le jour de mon départ ce fût les seuls qui soient venus me dire adieu.